Prix moyen d’une maison au Canada : tendance et chiffres à connaître

24 juillet 2025

Depuis janvier 2024, le prix moyen d’une maison au Canada atteint 716 000 dollars, en hausse de 2,6 % sur un an. Montréal affiche une moyenne de 535 000 dollars, tandis que Québec reste sous la barre des 370 000 dollars. L’écart entre les grandes villes et le reste du pays continue de se creuser, malgré un ralentissement des transactions dans plusieurs régions. Les taux d’intérêt élevés n’ont pas suffi à inverser la tendance à la hausse dans les principaux bassins urbains. Les disparités régionales persistent, alimentées par la demande et la faible offre.

Le prix moyen d’une maison au Canada : où en sommes-nous aujourd’hui ?

Le prix moyen maison au Canada tourne aujourd’hui autour de 716 000 $. Ce chiffre, publié dans les dernières statistiques immobilières de l’ACI, est le reflet d’un marché immobilier qui ne lâche rien. D’un côté, la Colombie-Britannique et l’Ontario poussent la moyenne nationale toujours plus haut, tandis que d’autres provinces, comme l’Alberta, affichent des prix nettement plus abordables.

A lire également : Lois pour la location : tout savoir sur les réglementations et obligations des propriétaires

Pour mieux comprendre les différences selon les régions, voici un aperçu des valeurs relevées dans trois provinces phares :

  • Ontario : la moyenne dépasse les 880 000 $, portée par la région du Grand Toronto où le prix vente moyen approche le million.
  • Colombie-Britannique : à Vancouver, la barre du million est franchie, pesant lourdement sur la statistique logement canadien.
  • Alberta : un marché plus accessible, avec des prix maisons qui gravitent autour de 470 000 $, selon les données récentes de l’ACI.

Sur le plan national, la variation mensuelle reste discrète. Les hausses des taux directeurs décidées par la Banque du Canada ont calmé quelque peu les ardeurs, sans provoquer de retournement brutal. Les délais de vente s’allongent, les prêts hypothécaires coûtent plus cher, et négocier les meilleurs taux hypothécaires devient un exercice délicat. Pourtant, la demande reste portée par la croissance démographique et l’insuffisance persistante de l’offre.

A découvrir également : Les avantages de la location meublée non professionnelle en quatre points

Face à cette tension, les prix propriétés continuent d’incarner ce bras de fer. Les vendeurs attendent des offres élevées ; les acheteurs, eux, avancent avec précaution. Malgré tout, la mécanique du marché canadien ne flanche pas. Les statistiques logement canadien réaffirment, mois après mois, la solidité d’un secteur qui tient tête aux taux élevés et aux incertitudes économiques.

Quelles sont les tendances récentes sur le marché immobilier au Québec ?

Le marché immobilier québécois est entré dans une phase d’accalmie, après une période de hausse spectaculaire. Les dernières statistiques immobilières montrent que le prix médian des maisons unifamiliales au Québec gravite désormais autour de 430 000 $. On est loin de l’envolée des années pandémiques. La variation mensuelle se fait discrète, preuve que la progression des prix ralentit. Avec davantage de nouvelles inscriptions et un nombre de ventes qui se stabilise, le marché tend vers un équilibre entre vendeurs et acheteurs.

Pour illustrer ce changement d’ambiance, quelques chiffres clés :

  • Prix médian hausse sur un an : progression timide, à peine 2 % selon les analyses provinciales.
  • Baisse du volume de ventes par rapport à 2022, reflet de taux d’emprunt plus élevés et d’acheteurs plus prudents.
  • Délai moyen de vente : approche désormais les 40 jours, contre 31 l’année précédente.

La croissance démographique ne relâche pas la pression sur le prix des logements. Dans certains secteurs de la province, la rareté de l’offre empêche les prix de vraiment reculer. Dans les grandes villes, le marché de la revente reste actif, nourri par l’appétit des primo-accédants et l’intérêt des investisseurs.

Regardez de près la remontée des nouvelles inscriptions : ce mouvement pourrait annoncer un marché plus souple, mais il ne suffit pas à combler l’écart avec les besoins réels en logements. Suivre ces tendances du marché immobilier permet d’anticiper les virages à venir, dans un Québec où l’équilibre reste précaire.

Montréal et ses quartiers : panorama des prix et écarts à connaître

Dans le marché immobilier montréalais, la carte des prix ressemble à un patchwork mouvant. Le prix médian d’une maison sur l’île dépasse les 700 000 $, mais cette moyenne cache de profondes disparités. Outremont, par exemple, affiche un prix de vente moyen qui frôle le million, conséquence d’une demande constante et de biens rares. À l’autre bout du spectre, des quartiers comme Montréal-Nord ou Hochelaga-Maisonneuve restent plus abordables, avec des prix logements autour de 450 000 $ pour une maison unifamiliale.

La variation mensuelle n’explose pas, mais la pression démographique et la faiblesse du nombre d’inscriptions continuent d’alimenter la hausse, surtout dans les quartiers centraux. Dans les secteurs les plus recherchés, le délai moyen de vente demeure court : 30 jours, parfois moins. En périphérie, comme à Anjou ou Rivière-des-Prairies, la cadence ralentit, les transactions se font moins nombreuses et les prix évoluent de façon plus sage.

Voici comment se dessine la dynamique selon les principaux secteurs :

  • Centre-ville, Plateau, Rosemont : marché soutenu, valeur élevée, peu de propriétés familiales disponibles.
  • Sud-Ouest, Verdun : bond des prix ces dernières années, forte attractivité auprès des jeunes familles.
  • Quartiers périphériques : davantage de choix, prix plus doux, temps de vente qui s’allonge.

Le marché immobilier montréalais illustre à quel point les stratégies d’accès à la propriété varient d’un quartier à l’autre. Les statistiques immobilières le rappellent : chaque secteur occupe une place bien particulière sur l’échelle des prix.

Comprendre les facteurs qui influencent les prix pour mieux anticiper votre projet

Les prix des maisons au Canada se jouent de multiples variables, loin d’un calcul automatique ou mécanique. Plusieurs leviers dictent la trajectoire du marché immobilier. En tête de liste, le taux directeur fixé par la Banque du Canada : à chaque ajustement, c’est la capacité d’emprunt des ménages qui vacille, et le prix moyen des propriétés qui s’ajuste en conséquence.

La demande résidentielle reste inébranlable. L’accélération de l’immigration dans les grandes villes dope le besoin en logements, aussi bien neufs qu’anciens. Mais l’offre de propriétés ne suit pas, en particulier dans les marchés déjà tendus comme Toronto, Vancouver ou Montréal. Entre constructions qui peinent à démarrer et pénurie de terrains, la pression sur les prix à la hausse s’intensifie.

Pour clarifier l’effet de ces paramètres, voici les principaux moteurs à surveiller :

  • Taux hypothécaires : chaque changement pèse sur le pouvoir d’achat et la capacité à obtenir un prêt.
  • Offre de logements : lorsque le stock se fait rare, la compétition entre acheteurs grimpe en flèche.
  • Immigration et croissance démographique : elles alimentent la demande et influencent la trajectoire du prix médian.

Ajoutez à cela l’incidence des politiques publiques, les incitatifs à l’achat ou les nouvelles règles encadrant la vente et l’achat de maisons. C’est l’ensemble de ces facteurs qui, combinés, dessinent le rythme et la physionomie du marché immobilier canadien. Anticiper ces mouvements, c’est se donner une chance de mieux réussir son projet, et de ne pas subir les soubresauts d’un secteur qui ne dort jamais.

Vérifier le zonage d’un terrain : conseils pratiques et étapes clés

Un terrain n’est jamais juste un morceau de terre. Avant même la première coupe de pelle,

Comment déceler une grossesse sans test : les fluctuations hormonales

Certains symptômes précoces, souvent attribués à d’autres causes, peuvent signaler une grossesse avant l’apparition d’un retard

Différence entre famille recomposée et famille traditionnelle : explications et conseils

Entre 2011 et 2021, le pourcentage d’enfants vivant dans une famille recomposée a progressé plus vite