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Réchauffement climatique et baisse des températures : le paradoxe expliqué

baisse des températures

Depuis bon nombre d’années maintenant, les conditions météorologiques sont particulièrement rigoureuses. Ce qui sème un doute en ce qui concerne le réchauffement climatique de la planète Terre. Cependant, ce dernier est responsable de la baisse des températures, et donc de l’accentuation de l’hiver. Les études menées par certains scientifiques ont même permis d’établir le lien entre ces deux phénomènes qui s’accentuent au fil des années. Découvrez dans ce mini guide l’explication de cet étrange paradoxe.

Réchauffement climatique et baisse des températures : que pensent les scientifiques ?

Les scientifiques pensent qu’il existe un lien entre la baisse des températures et la rigueur de l’hiver. Pour cela, certains chercheurs issus de l’institut de recherche de Postdam, ont même pu établir une importante corrélation entre la probabilité accrue des hivers rigoureux dans les pays européens et les faibles niveaux de recouvrement de la banquise au nord de la Russie et de la Norvège ainsi que dans la mer de Barents-Kara. Ces hivers rigoureux pourraient devenir une norme au fil des années.

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Pour être plus clair, une modification de la circulation des courants de l’atmosphère a été provoquée par la fonte des glaces. Cette dernière favorise à son tour le rabat de l’air froid vers l’Europe.

Baisse des températures et réchauffement climatique : quoi retenir selon la logique ?

Le phénomène du réchauffement climatique affecte de façon particulière la région de l’Arctique. Ceci se traduit par une diminution d’années en années de la superficie de la banquise. D’importantes étendues d’eau possèdent un albédo plus faible, car elles ne sont plus recouvertes de glace. Ce qui entraîne en été, au cours de la fonte de la banquise, l’absorption d’une importante quantité de chaleur par celles-ci.

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Emmagasinée durant l’été, cette chaleur est ensuite relâchée en automne. Ce qui provoque des zones de hautes pressions en haut du pôle Nord via un réchauffement des couches inférieures atmosphériques.

Ce dôme d’air chaud va engendrer un bouleversement de la circulation atmosphérique. Des poussées d’air froid seront aussi créées jusqu’à l’hémisphère Nord (ses latitudes moyennes).

Réchauffement climatique et intensification de l’humidité

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Une configuration du climat se réchauffant peut causer environ 7 % d’humidité supplémentaire par degré. Les modèles climatiques qui affirment cet état de choses font usage de la formule de Clapeyron ou de la relation de Clausius-Clapeyron.

Cette formule tient compte de la température dans la définition de l’évolution de la pression de changement de l’état d’un corps pur. La logique voudrait que les lacs, les cours d’eau et les autres réserves en eau bleue ou eau douce soient alimentés.

Malheureusement, un changement en précipitation de l’humidité est noté. En vrai, une étude de l’an 2015 avait révélé que le rechargement des réserves en eau est possible avec seulement 36 % des précipitations.

Ce que révèlent d’autres études sur l’intensification de l’humidité

Les chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie ont également fait des enquêtes reposant sur une compilation d’énormes données. Ces dernières proviennent en effet, de 5 300 points de mesure de rivières et de 43 000 stations de relevés météorologiques, ceci dans près de 160 pays.

Ces chercheurs ont affirmé dans un communiqué du 13 décembre 2018 que les sols seraient de plus en plus secs. Ainsi, au lieu de s’écouler dans les rivières, l’eau de pluie serait automatiquement absorbée par les sols. Ce qui est en réalité la base du problème.

En effet, sur 100 gouttes de pluie qui tombent sur le sol, seulement 36 gouttes sont en mesure d’alimenter les rivières, les lacs ainsi que les autres nappes phréatiques.

En définitive, n’étant plus recouvertes de glaces, nombreuses étendues d’eau ont un albédo relativement faible. Ceci engendre en été, une absorption importante de chaleur par celles-ci. Rejetée en automne, cette chaleur va causer un bouleversement de la circulation atmosphérique.